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La Circulation des Marchandises

 

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Le bétail, les sacs de grains et les ballots de tissus sont chargés sur le pont. Pour transporter de très lourdes charges (blocs de pierre ou les obélisques) depuis les carrières d'Assouan jusqu'au temple de Karnak, par exemple, les Egyptiens utilisent des embarcations sans voiles ni rames qui sont tirées par plusieurs barques. 
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Pour descendre le Nil, les navires sont entraînés par le courant du fleuve. Les marins n'utilisent pas de voile et rament sans trop d'efforts. Pour le remonter, les bateaux doivent lutter contre le courant. Il faut ramer et hisser les voiles pour profiter du vent qui souffle le plus souvent du nord vers le sud. Depuis certains ports situés sur la Mer Rouge , les navires gagent le pays de Pount (en Ethiopie) d'où ils rapportent des denrées recherchées. Au Nouvel Empire, un canal est creusé pour relier le Nil à la Mer Rouge à l'endroit le plus étroit. Il évite de traverser le désert entre la côte et la vallée du Nil. Hélas se canal s'ensable et devient rapidement inutilisable. Depuis les ports du delta, les navires rejoignent la Palestine.
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Dans la vallée les voies sont nombreuses. Les marchandises y circulent dans les paniers attachés sur le dos des ânes. Dans le désert, des pistes relient la vallée aux oasis, aux carrières de pierre précieuses. Des soldats escortent les caravanes de commerce pour les protéger des attaques des nomades du désert. Les charges les plus légères sont transportées par des ânes, les plus lourdes sont posées sur des traîneaux tirés par des hommes ou des animaux. Les Egyptiens n'ont jamais construit de chariot à roues ni même utilisé le cheval comme animal de charge. 


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