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Dieux & Déesses

 

Il ne faut surtout pas confondre les Rois d'Egypte et les Dieux. Bien qu'ils étaient « Fils du Dieu », les pharaons étaient mis au monde par une mortelle. En fait, au début il y avait le Dieu Soleil Rê qui a désigné son représentant terrestre. Puis à la mort de ce dernier, après le jugement dernier, les égyptiens croyaient que ce Roi se réincarnait en Dieu. Ils ne vivaient que dans l'idée de mourir un jour pour pouvoir devenir immortel c'est pourquoi ils consacraient une grosse partie de leur temps à construire leur sépulture (Pyramides puis tombeaux dans la vallée des rois). Leur fils aîné montait alors sur le trône, et à sa mort devenait à son tour un Dieu. 
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  L'ancienne religion égyptienne est un système complexe de croyance, mis en image par une foule de divinités nées de l'observation du monde qui les entouraient. Ces Dieux évoluent peu à peu en « personnalité ». C'est pourquoi les égyptiens représentaient le plus souvent leurs Dieux sous la forme d'un Homme ou d'une Femme avec la tête d'un animal sacré. Mais le panthéon des Dieux égyptiens est très complexe (et c'est le moins que l'on puisse dire !). En effet, dans chaque ville ou village on honorait un Dieu particulier et lors de l'unification de l'Egypte, il a fallu que certaines divinité coexistent, certains même se sont assimilés les uns aux autres. Ainsi, c'est par une série de détails précis qu'ils ont pu différencier chaque Dieu (Couleur, attributs, etc.). C'est pourquoi, un Dieu peut avoir un ou plusieurs père ou mère, être marié avec un de ses enfant ou parent ...
  Ci dessous vous trouverez une partie des attributs des Dieux

Ankh

Cliquez pour agrandir l'imageC'est la Croix de Vie. Littéralement "Ankh" signifie Vie.
C'est un attribut des dieux égyptiens les plus important. Les Dieux peuvent le tenir par la boucle, ou en porter un dans chaque main, les bras croisés sur la poitrine, ...
L'ânkh est utilisé fréquemment dans l'art égyptien, en particulier dans les peintures des tombes ; il apparaît souvent au bout des doigts d'une divinité, dans des images montrant les divinités de l'au-delà faisant le don de vie à la momie de la personne défunte.
Dans l'art amarnien, la croix ansée est portée par les rayons solaires (terminés par des mains), symbolique du soleil dispensant la vie sur Terre.
Ce symbole était souvent porté comme amulette par les Égyptiens, soit seul, soit en association avec deux autres hiéroglyphes.

Atef

L'Atef est la couronne portée par le dieu Héryshef et parfois par Osiris, de même que par Pharaon lors de certains rituels.

Elle est l'attribut de l'oiseau mythique Bénou, représentant l'âme de Rê (Râ).

Elle est constituée d'une mitre centrale à rayures verticales colorées, surmontée par un disque et flanquée de deux plumes d'autruche. Un disque solaire est à la base et au centre de la mitre, et s'ajoutent souvent deux cornes horizontales de bélier.

Chenou

Cliquez pour agrandir l'imageCartouche portant le Nom de la Divinité

Djed

Cliquez pour agrandir l'imageDjed signifie en égyptien « stabilité », « durée ». C'est le nom d'un motif représenté depuis la période thinite (Helwan), dont la signification originelle reste discutée.
On suppose souvent qu'il s'agirait de la stylisation d'un arbre en fleurs ou d'un pilier constitué par des faisceaux de gerbes, ayant ultérieurement pris une signification anatomique : au Moyen Empire il est représenté dans les sarcophages à proximité de la colonne vertébrale du défunt, et au Nouvel Empire il est clairement identifié à la colonne vertébrale d'Osiris.
Certains proposent qu'il tirerait son origine d'un ancien culte du bétail et représenterait à l'origine la partie postérieure d'une colonne vertébrale bovine.

Le pilier djed était souvent offert au pharaon par les dieux. Il jouait un rôle dans les rites agricoles et c'est à Memphis que le pharaon l'érigeait en l'honneur du dieu Ptah.
Il servit également de modèle à de nombreux pendentifs, amulettes, talismans censés protéger les vivants, dont on trouve de nombreux exemplaires dans les musées d'Alexandrie et du Louvre.

Flabellum

Cliquez pour agrandir l'imageLe flabellum est un grand éventail, monté sur des hampes. Ce mot emprunté au latin veut dire « éventail ».
Le Pharaon avait parmi ses courtisans celui qui portait le titre de « flabellifère à la droite du roi », c'est-à-dire celui qui avait le privilège de porter le flabellum ; Horemheb, avant son accession au trône, portait ce titre.

Flagellum

Le flagellum Nékhekh, est le fléau symbolique qui de pair avec la crosse, fait partie des attributs traditionnels des pharaons. Il est à la fois un instrument agricole et un symbole de souveraineté. Il signifie la protection et la puissance féconde du roi, qui comme un pasteur avec la crosse et un agriculteur avec le fléau, est nourrisseur de son peuple.
Il a parfois été interprété comme étant un fouet chasse-mouches, hypothèse controversée. L'interprétation en fait remonter ses origines à la préhistoire : c'est le fléau d'Osiris, insigne d'autorité au même titre que la crosse héka, insigne qui signifie la domination et la puissance du roi qui, quand il est assis, croise sur sa poitrine le sceptre héka et le flagellum nékhekh.
Il apparaît pour la première fois lors de la Ire dynastie sous le règne du roi Den.

Menat

Cliquez pour agrandir l'imageMenat est tiré du vocable Menet, "la nourrice".
On sait que ce collier n'est pas un bijou mais un instrument de musique Athorien destiné à reproduire le son primordial.
Menat est un instrument Harmonique qui écarte les forces hostiles susceptibles de compromettre le rajeunissement et la renaissance. Un instrument de régénération, de guérison. On présente le Menat pour transmettre une énergie vitale. Les prêtresses d'Hathor traçaient avec lui des cercles dans l'espace pour se mettre en synergie avec la dynamique des corps célestes.
Cet objet était également attaché aux mammisis, ces maisons de naissance que l'on retrouve dans les Temples Ptolémaïques, il transmet ici son énergie vitale. 

Ouas

Ouas est le nom d'un sceptre royal dans l'Égypte antique.
À l'origine, il s'agissait d'un bâton à l'extrémité inférieure fourchue, destiné à capturer les serpents pour extraire leur venin. Connu depuis l'époque archaïque, il est orné à son extrémité supérieure de la tête de Seth sous les traits d'un canidé stylisée.
Il symbolise la puissance divine que les dieux transmettent à pharaon comme insigne de son pouvoir.

Ousekh

Cliquez pour agrandir l'imageLarge Collier à Plusieurs rangs.

Pschent

    
Le Pschent (skhemty) est le nom grec de la double couronne portée par les pharaons de l'Égypte antique. Elle est formée de l'enchâssement de deux couronnes distinctes :
  • La couronne blanche ou Hedjet. Mitre blanche oblongue, couronne de l'ancien royaume du sud (Haute-Égypte), associée au dieu Seth.
  • La couronne rouge ou Decheret. Couronne plate à fond relevé, couronne de l'ancien royaume du nord (Basse-Égypte), associée au dieu Horus
Le nom égyptien de cette double couronne est skhemty, qui deviendra « pschent » par déformation de « pa-skhemty », « les deux puissants ».

De la partie arrière de la couronne rouge surgit une tige en spirale incurvée vers l'avant, nommée Khabet. Sur le Pschent est placé un cobra prêt à frapper, symbolisant Ouadjet (déesse de la Basse-Égypte) et un vautour pour Nekhbet déesse de la Haute-Égypte.

Cette double couronne est un symbole politique puissant, proclamant l'union des Deux Terres, Haute et Basse-Égypte qui durant la période prédynastique et la première période intermédiaire se sont affrontées à de nombreuses reprises. Elle donne au roi sa légitimité sur le Nord comme sur le Sud et le présente comme le garant de cette union sans laquelle l'Egypte ne peut prospérer. Il semble que le Roi Ménès soit à l'origine de la première unification à la fin du IVe millénaire av. J.-C.


Dernière Mise à Jour dimanche 27 octobre 2013~~ Copyright 2005 - 2013. Tout droits réservés ~~