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Hiéraconpolis

 

Du début de la période Dynastique au Moyen Empire

  Centre important dès l'époque prédynastique, Hiéraconpolis joua un rôle de premier plan durant toute la période dynastique et sous l'Ancien Empire. Développée à l'intérieure d'une importante enceinte de brique crue, la cité était formée d'édifices contigus. Dans la partie méridionale, un monticule de sable doté d'un revêtement en pierre correspondaient sans doute aux fondations d'un temple.
  Khâsekhemoui, dernier roi de la IIème dynastie, fit élever une vaste enceinte de brique crue à Hiéraconpolis. De nos jours, cette enceinte surnommée "le fort" couvre une superficie de 67 mètres sur 57, avec des mûrs de 5 mètres d'épaisseur qui s'élevaient par endroits sur la hauteur originelle de 9 mètres. Conformément à l'image des complexes palatiaux du début de la période dynastique, ses parois, autrefois recouvertes d'un enduit blanc, sont animées de pilastres avec une entrée saillante unique. De chaque coté de son entrée, 2 escaliers étroits donnaient sans doute accès au sommet du mur.
  
  Une structure dont il ne reste que de très rares vestiges, occupait le coeur de cette enceinte. Son toit était supporté par deux grandes colonnes de bois reposant sur une paire de bases en granit au centres évidés. Renée Freidman, la dernière archéologue en date sur ce site, estime que cette structure mesurant au moins 15 mètres de long sur 10 de large était en réalité un palais. En 1999, son équipe à découvert des fragments de granit qui auraient appartenu, selon elle, à des montants de porte ou à des linteaux. Ces fragments viennent compléter les découvertes préalables d'un linteau portant le nom de Khâsekhemoui et des images du roi en tenue de cérémonie non loin du fort. La céramique trouvée dans le fort date du milieu du règne de Khâsekhemoui. des spécialistes ont suggéré que ce fort fût élevé durant l'hypothétique période de guerre civile de la IIème dynastie. Hhâsekhem (son nom au début de sob règne), régna peut-être depuis Hiéraconpolis (d'où les objet importants retrouvés portant son nom) et fit construire le fort pour se servir d'enceinte funéraire au moment venu. Pourtant, une fois l'Egypte réunifiée par ses soins, il fit aménager sa tombe à Abydos, la nécropole traditionnelle des rois du début de la période dynastique. Pour Renée Freidman, ce fort fut un palais élevé pour un roi vivant, peut-être pour un jubilé où pour la célébration de la fin de la guerre civile.
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C'est en 1898, que fût découvert sur ce site la fameuse palette de Narmer



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