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Les Rites Funéraires

 



1. Avec son masque de chacal, l'embaumeur incarne Anubis, le protecteur des morts.

2. Toutes les parties du corps sont bandelettées séparément. A chaque étape, l'embaumeur doit réciter des formules sacrées traditionnelles.

3. Placées entre les couches de bandelettes, des amulettes protègent chaque parties du corps.

4. Chez les riches, un sarcophage en pierre protège la momie placée dans des cercueils gigognes faits de couches de lin ou de papyrus trempées dans du plâtre.

5. Le foie, les poumons, l'estomac et les intestins sont mis dans les vases canopes à l'intérieur du coffre canopes qui est placé à côté du cercueil. 

  Les anciens Egyptiens croyaient en la vie éternelle et avaient élaborer un culte funéraire complexe pour maintenir la vie après la mort. La course quotidienne du Soleil fournit l'espoir d'une vie après la mort. Le Soleil lui-même meurt chaque soir pour renaître encore plus beau le matin. Le sort du roi d'Egypte était intimement lié à celui du Dieu solaire, dans la vie comme dans la mort. Au fil des siècles, la croyance en la résurrection va descendre l'échelle sociale et englober la population égyptienne toute entière. Pour pouvoir profiter de cette possibilité de survie, l'individu doit se préparer à la mort selon un rituel précis.

L'embaument dure 70 jours et est effectué par des professionnel, des embaumeurs qui prennent l'apparence d'Anubis (homme à tête de Chacal). Le corps est éviscéré et plongé dans une solution déshydratante. Les cavités sont bourrées d'aromates et d'onguents cicatrisants.

Puis le corps est entièrement enveloppé d'une multitude de bandelettes en lin blanc enduites de gypse, de résine ou de bitume. On place des petites amulettes sur tout le corps pour protéger les différentes parties du corps. Un masque funéraire couvre également la tête bandée du défunt.

Le cœur est remis à sa place après déshydratation. Le cerveau est retiré par le nez à l'aide d'une sorte de crochet. Le foie, les poumons, l'estomac et les intestins sont placés dans 4 vases canopes dont les couvercles ont la forme des 4 fils d'Horus : une tête de faucon, une d'être humain, une de babouin, et une de chacal. 
Puis la momie est placée sur un traîneau tiré par des bœufs et conduites jusqu'à la tombe dans les chants, les lamentations et les fumées d'encens. La famille et les amis escortent le défunt en portant les affaires nécessaires à sa survie. 
Devant l'entrée du tombeau, un prêtre ou l'héritier du défunt pratique les derniers rites. Il touche, sur le masque mortuaire, le nez, la bouche, les yeux et les oreilles pour la restitution magique de ces sens.
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La momie, parée de guirlandes et de fleurs est finalement enfermée dans un ou plusieurs cercueils et le tombeau est scellé. Les résidus du processus de momification sont enterrés au voisinage.
La descente au royaume d'Osiris est semée d'embûches. C'est pourquoi la momie possède dans sa tombe une sorte de petit livret (le livre des morts) qui lui explique que faire. On place également dans le tombeau des offrandes et de la nourriture pour que le défunt puisse se nourrir lors de sa résurrection. Une légende dit que certain prêtre venait retirer les offrandes pour faire croire que le défunt avait bien survécu à la mort et qu'il se serait nourrit.



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